Où ? LAB – 10 rue Marguerite Bervoets, 7000 Mons

Quand ? Le mercredi 20 novembre 2019 à 18h30

Événement Facebook : facebook.com/events/481954255743843/

Le mouvement des femmes analyse les liens entre l’exploitation capitaliste du travail et l’oppression des femmes. Il décrit les mécanismes de l’oppression spécifique des femmes et forme un mouvement autonome, démocratique et autogéré à la base.

Cette lutte connaît un nouvel essor aujourd’hui autour de thèmes comme la violence et le féminicide et aussi grâce à une analyse plus approfondie du travail invisible de soins effectué principalement par les femmes.

Le nouvel essor du mouvement des femmes est profondément international et inclusif. Il en appelle à toutes les personnes du genre féminin (cis ou trans), à toutes les personnes racisées, aux femmes migrantes. Le mouvement s’est développé en partie sur les réseaux sociaux tissant des liens directs entre femmes de tous les continents. La date symbolique du 8 mars a été reprise pour organiser une grève des femmes féministe et des actions dans l’espace public en 2018 et 2019.

Historiquement, le mouvement féministe est né au 19ème siècle. Il a rencontré le mouvement ouvrier à partir de la prise en compte des revendications des femmes par la première et surtout la deuxième Internationale.

Le mouvement féministe a connu une deuxième vague internationale de mobilisations et de luttes à partir des années 1970. Luttes pour le droit à la contraception, à l’avortement au nom du droit à disposer de son corps. Les luttes pour un salaire égal, contre les discriminations à l’embauche, et plus tard contre les premiers effets de la crise économique mondiale, ont rythmé les mobilisations d’un mouvement de femmes massif et autonome.

Table-ronde avec Marijke Colle, militante écoféministe et membre de la Gauche anticapitaliste.