Antiracisme et anticapitalisme aujourd’hui
Loin d’être un phénomène purement individuel ou symbolique, les racismes s’enracinent dans des rapports de pouvoir et des histoires longues d’oppression et d’exploitation à l’échelle internationale. Le capitalisme, mode de production qui a conquis l’ensemble de la planète, s’est construit à travers l’esclavage, la colonisation et l’impérialisme. La montée de forces xénophobes et autoritaires, les mythes de « l’ennemi intérieur », l’islamophobie, la négrophobie, la persistance de l’antisémitisme, la multiplication des mesures discriminatoires contre les populations racisées par de nombreux Etats dans le monde, les violences et meurtres de la police, le déni de l’histoire coloniale belge au Congo, la montée de discours et d’actes de haine raciale, y compris dans des festivités populaires comme à Ath ou à Alost, la mort de milliers d’exilé.e.s aux frontières de l’UE, tout cela fait système avec les rapports sociaux de classe et de genre et avec la destruction de la nature. Comment, dans ce contexte, recréer un rapport de forces antiraciste et renouer des solidarités concrètes au sein des classes populaires ?
Vidéo : « Face à la précarité : culture en lutte ! »
Quels sont les problèmes actuels pour les travailleur.se.s des arts et de la culture ? Quelles revendications émergent ? Quelle place pour les arts et la culture dans la lutte contre un capitalisme en crise ? Quelles alliances et convergences avec les autres secteurs...
Face à la précarité : culture en lutte !
Quels sont les problèmes actuels pour les travailleur.se.s des arts et de la culture ? Quelles revendications émergent ? Quelle place pour les arts et la culture dans la lutte contre un capitalisme en crise ? Quelles alliances et convergences avec les autres secteurs précaires de la classe travailleuse et les secteurs les plus frappés par la crise actuelle ? Quelles perspectives de luttes sociales ?
Vidéo : Pandémie, sciences, pouvoir et société
La pandémie de COVID-19 pose une fois de plus avec acuité la question du rapport des scientifiques à la décision politique et aux acteurs sociaux.
Comment mettre les savoirs scientifiques au service de la société sans être instrumentalisé par les pouvoirs en place ? Comment en tant que scientifique séparer les rôles d’expert.e et de citoyen.ne? Quels peuvent être dans ce cadre les positionnements respectifs des sciences exactes d’une part, des sciences humaines et sociales d’autre part ?