Où ? Au Pianofabriek : rue du Fort 35, 1060 Saint-Gilles
Quand ? Mercredi 17/04 à 19h30
Entrée à prix libre
Les politiques anti-immigrations s’accumulent et se durcissent en plusieurs points du monde, portées soit par une extrême droite qui se fait de plus en plus puissante, soit par un extrême-centre qui s’alignent sur ses positions racistes et xénophobes. Dans le même temps, les économies capitalistes ne peuvent pourtant pas se passer du travail migrant, que ce soit pour accomplir des tâches dont les nationaux ne veulent pas, ou encore parce que les personnes migrantes constituent une main d’œuvre docile et bon marché.
L’ouvrage de Daniel Veron revient sur cette contradiction, qui n’est qu’apparente, en montrant en quoi les politiques qui s’attaquent aux personnes migrantes ont précisément pour effet de les rendre indispensables à l’accumulation du profit. Il montre que les classes dominantes construisent la vulnérabilité sociale et juridique de certaines populations pour sur-exploiter leur travail. Daniel Veron éclaire ainsi l’articulation entre exploitation capitaliste et les politiques racistes et anti-migrant, en montrant les intérêts matériels qui irriguent les lois anti-immigration.
Quelle est l’histoire de ces lois au cours des derniers siècles ? Comment celles-ci impriment également leurs effets sur la vie subjective des immigré.e.s ? Quels sont les capacités de résistances, individuelles et collectives, des personnes migrantes ?
Autant de questions que nous vous proposons de venir aborder avec nous ce mercredi 17 avril lors d’une discussion avec Daniel Veron autour de son ouvrage « Le travail migrant, l’autre délocalisation »
L’événement Facebook…
Une soirée organisée par la Formation Léon Lesoil et la Gauche anticapitaliste, avec le soutien de la FWB.