La crise actuelle a particulièrement frappé les travailleur.se.s des arts et de la culture. Les arts du spectacle sont parmi les plus touchés. Comme le reste de la vie sociale, la vie culturelle est réduite au minimum, alors que le travail reprend pour produire et consommer tant d’objets inutiles. Des aides gigantesques sont prévues pour les grandes entreprises commerciales et industrielles, des milliards sont prévus pour sauver l’industrie touristique, le secteur aérien et les industries fossiles. Pendant ce temps, les avancées se font au compte gouttes pour les artistes et précaires, dont les conditions de travail et de vie d’avant-crise étaient loin d’être faciles, pour l’écrasante majorité d’entre elles/eux. Des artistes s’affilient à leur fédération, souhaitent aller plus loin dans leur engagement, les syndicats gèrent les dossiers de chômage qui s’accumulent…Face à cette situation de grande incertitude, la colère monte et le débat grandit dans le monde de la culture pour changer le rapport de forces.
Quels sont les problèmes actuels pour les travailleur.se.s des arts et de la culture ? Quelles revendications émergent ? Quelle place pour les arts et la culture dans la lutte contre un capitalisme en crise ? Quelles alliances et convergences avec les autres secteurs précaires de la classe travailleuse et les secteurs les plus frappés par la crise actuelle ? Quelles perspectives de luttes sociales ?
La Gauche anticapitaliste et la Formation Léon Lesoil vous invitent à en discuter ce jeudi 4 juin à 20h30 sur Facebook avec des intervenant.e.s impliqué.e.s dans des initiatives et mouvements de résistance sociale, et qui tentent de trouver une issue :
– Sarah Defrise, chanteuse lyrique et animatrice du collectif Artistes Affilié.e.s : présentera
– Stéphane, Coordination des intermittents et précaires – Ile de France
– François Houart, comédien et militant de la Gauche anticapitaliste
– Martin Willems, United Freelancers – CSC
Evénement Facebook : facebook.com/events/846403669182789/
Organisé par la Formation Léon Lesoil, en collaboration avec la Gauche anticapitaliste et le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles.