Mercredi 26 octobre à 19h30
À Maxima, rue du Monténégro 144
1190 Forest
Rencontre-débat autour de l’ouvrage de Paul Guillibert, « Terre et capital. Pour un communisme du vivant » (2021, Éd. Amsterdam) dans lequel il élabore une critique écologique du capitalisme à partir d’une histoire environnementale de la pensée marxiste.
Avec Paul Guillibert, docteur et enseignant en philosophie ;
et Éloïse Bodin, activiste éco-féministe et projet « Gouttes de Lutte ».
Tentative inédite de fournir une assise théorique aux luttes pour les usages de la Terre et à la prise en compte des non-humains, cet essai propose une ambitieuse actualisation du projet communiste, fondée sur la protection du vivant.
« L’humanité a basculé dans l’ère des catastrophes globales. Partout sur la planète les forêts brûlent, les océans s’asphyxient, les espèces disparaissent. La sixième extinction de masse est en marche. L’urgence commande l’élaboration d’une politique qui conjurerait la destruction généralisée de la vie: un communisme du vivant. Puisque la crise environnementale procède de la recherche effrénée du profit, toute écologie politique formulée en dehors de cet horizon est vouée à l’échec.
S’appuyant sur une lecture conjointe du marxisme et des humanités environnementales, Paul Guillibert défend une philosophie sociale de la nature pour démontrer que la préservation de la biosphère est devenue une condition nécessaire à l’émancipation. »
Rencontre organisée par la Formation Léon Lesoil en collaboration avec la Gauche anticapitaliste et avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles.